Déconfinons nos fiertés !

Deux évènements pour commémorer les émeutes de Stonewall et continuer le combat :
  • Rassemblement – Vendredi 26 juin 19h métro Capitole (alliéEs bienvenuEs…)

Ne laissons plus personne porter atteinte à nos libertés, à nos corps, à nos désirs, à nos identités, à nos amours ! Refusons de nous taire ! Restons solidaires ! Rassemblons-nous !
Ramène tes pancartes et drapeaux !

📣 Micro ouvert aux prises de paroles : venons dire, lire, crier ce que nous vivons et avons à dire sur les violences médicales/institutionnelles, les violences policières, l’histoire de nos luttes, la gentrification, les élections municipales et la récupération politique, le classisme, le racisme et les violences intra-communautaires, le capitalisme rose et la normalisation gay.
  • Manif Queer Pride le samedi 26 juin à 19h place Belfort, en non-mixité TPBGI*!
   La crise sanitaire que nous vivons depuis plus d’un an a eu de graves conséquences sur nos vies et nos communautés. Loin de prendre la mesure de l’urgence que cela implique, le gouvernement tombe chaque jour un peu plus dans une réponse répressive et sécuritaire. Sous prétexte sanitaire, nous sommes enferméEs depuis bien trop longtemps !
   Depuis plus d’un an nous subissons un isolement grandissant qui dégrade notre santé mentale, précarise beaucoup d’entre nous, et favorise – entre autres – les problématiques d’addictions qui touchent nos communautés.
Face aux questions de santé qui touchent nos communautés : rien ou pire, toujours et encore plus de répression, notamment envers les personnes migrantes, les travailleur·euse·s du sexe et les usager·e·s de drogues
L’hôpital public est abandonné, avec des services de santé sexuelle en sous-effectif voire injoignables. L’accès au dépistage est de plus en plus compliqué et que dire de ces longs mois d’attente avant qu’enfin les médecins généralistes puissent initier une prescription PrEp ?
   Du côté des bonnes nouvelles annoncées, ça n’est pas mieux. La PMA pour tou·te·s que l’on nous promet depuis maintenant 10 ans n’est toujours pas entrée en vigueur ! Le texte est décevant, les lesbiennes ne sont pas écoutées et les personnes trans en sont carrément exclues. L’accès à la parentalité est un parcours long et incertain, et nos familles ne sont pas reconnues dans leurs diversités. Tout cela a bien sûr aussi des conséquences réelles et durables sur notre santé, sur nos vies. Nos familles et nos enfants existent, nous existons.
   Alors que les violences envers les personnes LGBTI ne cessent pas, alors que les personnes inters sont toujours mutilées , alors que les droits des personnes trans sont toujours bafoués, alors que les discriminations au sein de nos communautés sont toujours présentes (sérophobie, racisme, sexisme, putophobie), alors que la police expulse, réprime, mutile et assassine tant d’entre nous dans un climat de répression rarement égalé, alors que certain·e·s – par des opérations de pinkwashing – récupèrent nos luttes à des fins racistes, à des fins mercantiles et que nombreux sont celles et ceux qui sont prêt·e·s à les brader par opportunisme politique… Pour nos vies pour nos droits, déconfinons nos fiertés et prenons la rue !
Rendez-vous le samedi 26 juin à 19h place Belfort pour la Queer Pride, en non-mixité TPBGI*, pour une marche revendicative et festive.
Pourquoi en non-mixité ?
La Queer Pride se déroulera en non-mixité TPBGI*
Parce qu’il nous a semblé important d’être ensemble dans la rue, sans la présence de nos allié·e·s, rien que nous. Sentir notre force et aussi la montrer.
Parce qu’on pense que la non-mixité est un outil nécessaire par moments.
Parce qu’on s’est rendu compte qu’on a très peu d’espaces en totale non-mixité TPBGI et que c’est d’autant plus pertinent d’en créer un qui soit visible et pas que festif.
Parce qu’on a envie de se faire du bien et se faire plaisir, quitte à être un peu moins nombreux·ses.
Parce qu’on est sûr·e·s que nos allié·e·s comprennent et soutiennent notre besoin d’exister et de lutter par nous-mêmes et pour nous-mêmes.
Parce qu’enfin on pense que choisir et affirmer cette non-mixité est une position politique importante sans qu’on ait envie de jouer à la police des mœurs au sein du cortège.
*Trans Pédés Bi·e·s Gouines Intersexes
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Samedi 19 journée antifasciste !

Contre les violences d’extrême droite et 8 ans après le meurtre fasciste de Clément, Ni oubli, ni pardon !

Samedi 19 nous vous donnons rendez vous pour une journée antifasciste en deux temps : une Manifestation à 10h30 au départ du Métro Compans Caffarelli puis de 14h à 18h à la bourse du travail (place st Sernin) pour une série de discutions débats sur l’état des lieux de l’extrême droite, la situation dans les mairies RN, le racisme dans le monde du travail, et bien entendus sur les réponses que l’on peut collectivement apporter à ces problèmes.

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Le rappel des faits :

Le 5 juin 2013, l’extrême droite a tué notre camarade Clément Méric, militant de l’Action Antifasciste Paris-Banlieue et de Sud Étudiant. Le 5 juin 2013, Clément tombait sous les coups des membres de Troisième Voie, un groupuscule fasciste, rencontrés fortuitement dans un quartier commerçant du centre de Paris.

Qu’en est-t-il ?

En septembre 2018, Esteban Morillo et Samuel Dufour sont condamnés respectivement pour « coups mortels aggravés » à onze ans et sept ans de prison ferme, tandis qu’un troisième militant fasciste est acquitté. Esteban Morillo avait reconnu avoir porté les coups mortels et Dufour a été condamné pour port d’une « arme par destination ». Esteban Morillo et Samuel Dufour font appel. Le 7 novembre 2018, soit 55 jours après avoir été condamné, Esteban Morillo est remis en liberté sous contrôle judiciaire en attendant le procès en appel. La justice a comme d’habitude joué son rôle. Elle, si prompte à mettre en prison les gilets jaunes, les personnes racisées et les étranger.e.s laisse traîner des années cette affaire.

8 années ont passé et peu de choses ont changé. Entre la montée du discours du Rassemblement National (ex FN) qui devient un des seuls contre-discours « de large audience » contre Macron, la violence islamophobe quasi quotidienne et la banalisation des propos racistes dans les médias, nous ne pouvons que constater que les fascistes continuent de déverser leur haine et leur violence. L’État et les institutions continuent de se servir de ce discours pour servir leurs intérêts. La dernière loi portant sur les dits « séparatismes » en est la parfaite illustration. Interdiction du port du hijab pour les mères accompagnatrices, interdiction du burkini dans les piscines et espaces de baignade publics, interdiction de port de signes religieux pour les mineures dans l’espace public… autant d’offensives réactionnaires dans cette loi qui accuse et instrumentalise l’Islam, en instaurant toujours plus de restrictions, de contraintes et d’obligations pour les personnes musulmanes – notamment pour les femmes – faisant d’elles des ennemies de l’intérieur et allant à l’encontre des principes de liberté de conscience. L’ampleur est si forte qu’une campagne pour la dissolution de l’UNEF, pour avoir organisé en son sein des réunions non mixtes, a été mise en place. Alors que la violence raciste et islamophobe atteint son paroxysme, peu de voix s’y opposent publiquement.

Ces dernières années, cette forte offensive culturelle et médiatique prend de l’ampleur, banalisant l’extrême droite comme une réponse légitime à la crise économique, politique et sociale qui vient. La crise du capitalisme que nous traversons va laisser encore plus place à l’apparition et au développement de partis ouvertement fascistes et néonazis. Clément était un garçon qui croyait fermement en l’égalité et la justice sociale. Il détestait le racisme, l’homophobie, la violence d’Etat ; c’est un camarade qui avait décidé, suivant ses principes, de lutter contre le fascisme idéologiquement comme dans la rue. Et nous savons qu’il avait bien raison. On ne doit pas laisser la possibilité à l’extrême droite de s’implanter. Il n’y a pas de “liberté d’expression”, de “liberté de parole” pour ceux qui nient toutes ces libertés. Pas de tolérance pour l’intolérance.L’extrême droite, malgré sa banalisation, reste un poison qui amène la violence, comme il y a quelques années avec l’ancien militant RN qui avait fait un attentat contre la mosquée de Bayonne. Plus récemment, on a vu des groupuscules d’extrême droite qui n’ont pas hésité à attaquer la librairie de la plume noire il y a quelques semaines à Lyon, les intermittents dans le théâtre d’Orléans, et même l’action française a organisé l’envahissement du conseil régional d’Occitanie. On peut aussi parler de l’appel des militaires, diffusé par le journal d’extrême droite valeurs actuelles, qui bénéficie évidemment du soutien immédiat de Marine le Pen.

Deux choix de société s’offrent à nous aujourd’hui : celui de l’individualisme, de l’exploitation, de l’oppression, ou bien celui du partage, des solidarités, de l’égalité et de la liberté. Chaque jour, nous subissons les coups de ceux qui voudraient nous maintenir au sol. Alors redressons-nous et relevons la tête ! Plus que jamais, sur le terrain, dans les quartiers, dans les entreprises, sur nos lieux d’études, nous lutterons, sur le plan politique, sur le plan syndical, social et humain, contre les idées de l’extrême droite et de ses alliés.Rendons hommage à Clément, continuons le combat.

Seule la lutte paie.

Confédération Nationale du Travail 31, Collectif Populaire Contre l’Etrême Droite, Groupe Libertad de la Fédération Anarchiste, Nouveau Parti Anticapitaliste 31, Solidaire 31, Toulouse Anti-CRA, Union Antifasciste Toulousaine, Union des Étudiant.e.s de Toulouse

Retrouvez l’appel format PDF

Hommage à Clément

Le 5 juin 2013, en pleine journée, notre camarade Clément Méric fut tué par l’extrême droite dans une rue de Paris. 8 ans après nous nous sommes retrouvé.e.s avec des camarades de la BRIC, de la CNT 31, du Collectif Populaire Contre l’Extrême-Droite, de la F.A Libertad, et des sympathisant.e.s devant la prison saint Michel pour lui rendre hommage.

Cette prison aussi est un lieu de symbole. Marcel Langer, militant communiste, juif et étranger (comme le décrivit le procureur qui le condamna) y fut exécuté sous ordre de la justice vichyste. Nombre de militant.e.s progressistes des différents mouvements que connue Toulouse y furent interné. Cette prison finalement symbolise la continuité entre violence d’état et groupes fasciste

Tout les jours l’extrême droite diffuse ses idées sur les plateaux télés ou dans les radios. Pendant ce temps le gouvernement éborgne, expulse et condamne à la misère les classes populaires tout en se prétendant le rempart contre le RN. Face à cette situation la lutte antifasciste est une réponse évidente, alors nous vous donnons rendez vous dans la rue, samedi 12 à 14h place Arnaud B. ainsi que samedi 19 pour une journée de lutte et de débat.

Une vie de lutte plutôt qu’une minute de silence

Stop à l’islamophobie et à la loi « séparatisme »

Dans le cadre de la loi contre un prétendu séparatisme devenue loi « confortant les principes républicains », le Sénat vient de voter l’interdiction du port du hijab pour les mères accompagnatrices, l’interdiction du burkini dans les piscines et espaces de baignade publics ainsi que l’interdiction de port de signes religieux pour les mineures dans l’espace public. Ce projet de loi aux relents nauséabonds et xénophobes cible la population musulmane ou supposée l’être.


L’heure est extrêmement grave !


Le gouvernement, l’Assemblée Nationale et le Sénat continuent d’accuser et d’instrumentaliser l’islam, en instaurant toujours plus de restrictions, de contraintes et d’obligations pour les personnes musulmanes – notamment pour les femmes – faisant d’elles des ennemies de l’intérieur.

Les conséquences de ce climat politique ne se font pas attendre et autorisent certains groupes d’extrême droite à agir en toute impunité :

• Des tags antimusulmans découverts dimanche 11 avril sur les murs du centre cultuel et culturel Avicenne de Rennes à deux jours du ramadan.

• A Nantes la porte d’une mosquée a été incendiée dans la nuits du 8 au 9 avril.

• Un homme de 24 ans se réclamant des idées néonazies a été mis en examen le 9 avril pour avoir menacé de s’en prendre à la mosquée du Mans.

En pleine surenchère liberticide, le projet de loi « séparatisme » entérine les menaces sur la liberté d’association, illustrées par la dissolution arbitraire du Collectif Contre l’Islamophobie en France, au mois de décembre, ou plus récemment, par la campagne pour la dissolution de l’UNEF, pour avoir organisé en son sein des réunions non mixtes.

Il faut réagir pour dire stop à l’islamophobie et exiger le retrait de la loi « séparatisme ». Et vite, avant que le point de non-retour ne soit atteint !

RASSEMBLEMENT
Samedi 24 avril – 15h Métro Capitole.

Premiers signataires : ATTAC31, BDS France Toulouse, Comité Local de Résistance et de Reconquête 31, CGT Educ’action 31, les Jeunes Ecologistes Toulouse, Palestine Vaincra!, Nouveau Parti Anticapitaliste 31, Parti Ouvrier Indépendant 31, Union Antifasciste Toulousaine, Union des Etudiant.e.s Toulouse…

Vous avez dit « islamo-gauchisme » ?

  • 22 octobre 2020 : Blanquer  accuse sur Europe 1 « l’islamo-gauchisme de faire des ravages plus  seulement dans les rangs de l’opposition (ici  l’UNEF et La France insoumise) mais aussi  dans les facs[…] » 
  • 26 Octobre 2020 : dans un tweet, École et Nation, une officine du Rassemblement National, se réjouit ouvertement (tout comme Marion Maréchal Le Pen) de la reprise par le ministre de l’Éducation nationale de son analyse du « gauchisme intersectionnel » dans les universités.
  • 14 Février 2021 : la ministre Frédérique Vidal demande une enquête au CNRS sur l’« islamo-gauchisme » et dit « l’islamo-gauchisme gangrène la société dans son ensemble »
  • 25 Mars 2021 : un groupe d’extrême-droite, l’Action française, tente d’envahir la salle plénière du Conseil Régional d’Occitanie, et déploient une banderole « Islamo-gauchistes, traîtres à la France »

Banderole Af Islamo

Des forums de l’extrême droite à un pouvoir soit disant centriste ce terme a su profiter de la porosité des idées et s’affirmer comme légitime dans les débats.

Mais que cache t-il ?

L’emploi d’un copié-collé aussi clair du terme « judéo-bolchévique » utilisé  par les fascistes  des  années 30 pour discréditer leurs adversaires en dit  beaucoup  sur  la situation dans laquelle  nous nous  trouvons. Il sert en plus à attaquer les savoirs critiques au sein des universités qui vient entériner le discrédit des sciences humaines.

L’une des particularités de cette expression c’est son flou volontairement entretenue. « Islamo » ne veut rien dire en soi, le terme peut au choix faire référence à l’Islam, à toute la communauté musulmane, ou encore à l’islamisme comme projet politique et idéologique. Si islamo-gauchisme renvoie à l’Islam alors tant mieux, être musulman.e et progressiste n’a jamais été antinomique. C’est ainsi une façon de maintenir en place la confusion entre musulman et intégriste. «  Gauchisme » est un terme qui est utilisé pour désigner péjorativement des mouvements politiques d’extrême-gauche révolutionnaire (historiquement, tout ce qui est à gauche du P.C.F).

Comme l’a rappelée l’Action Française sur sa banderole « Islamo-gauchisme » est en fait une accusation de complaisance des révolutionnaires avec l’islamisme, et au mieux de naïveté/manipulation vis à vis des courants réactionnaires de l’islam. Ce serait le fait de choisir une autre communauté que celle nationale.

Quelles fonctions et quels sont les objectifs de l’usage de ce terme ?

  •  créer une confusion entre anti-impérialisme, lutte contre l’islamophobie et islamisme
  •  décrédibiliser les chercheur.se.s universitaires qui développent une critique sociale du racisme, des oppressions systémiques comme le patriarcat, le colonialisme / qui produisent une analyse des rapports sociaux de classe, de genre, d’identité religieuse, culturelle, etc
  •  nuire à l’auto-organisation des personnes concernées par les discriminations
  •  mener une véritable offensive contre les chercheur.e.s racisé.e.s

Dans quel contexte ce terme trouve son public ?

Porté par les victoires politiques et culturelles de la droite réactionnaire et des partis néofascistes en France et dans le monde ont permis de légitimer et rendre acceptable les idéologies racistes et conservatrices. Celles ci vont de paire avec le développement et à l’intensification de l’islamophobie dans toutes les sphères de la société : au sein de l’État, des médias, de la population, des institutions…

Pourquoi le pouvoir rejoint ce mouvement ?

Les luttes et victoires récentes contre l’islamophobie, la dénonciation du racisme et des violences policières, le soutien à la résistance palestinienne, la solidarité populaire avec les migrant.e.s, le combat contre l’impérialisme occidental, sont autant de menaces pour le pouvoir en place comme pour tous les courants politiques réactionnaires.

Un pouvoir qui de plus est en difficulté, entre son impopularité dût à sa gestion de la crise sanitaire et celle dû à ses politiques antisociales. L’emploi d’un mot aussi connoté lui permet ainsi de faire d’une pierre trois coups : rediriger les débats et la colère sur d’autres personnes, aussi discréditer l’opposition de gauche qui s’appuie sur une critique issu des science sociales pour attaquer le racisme et la domination coloniale et pour finir, tenter de s’affirmer auprès de l’électorat de droite.

Dans les faits ?

Notre analyse est ancrée dans la lutte contre le colonialisme et la suprématie blanche, qui restent des piliers fondamentaux de la pensée réactionnaire et des rapports sociaux. Nos actions ne cachent aucune naïveté. À la théorie simpliste du choc entre deux « blocs civilisationnels » nous opposons l’analyse complexe des rapports sociaux, qui structurent les économies, cultures, politiques et sociétés du monde.

Les musulman.e.s sont les premières victimes de l’activité terroriste islamique. Celle-ci, couplée aux guerres impérialistes (pour le contrôle des ressources), et aux guerres intérieures (pour le contrôle des frontières) entraîne de nombreuses migrations. La notion d’islamo-gauchisme permet de nier le lien de cause à effet entre continuité de la domination coloniale et développement politique des courants réactionnaires et intégristes de l’Islam.

Des YPG/YPJ face à Daesh, aux mouvements révolutionnaires du printemps Arabes face aux frères musulmans, en passant par les révolutionnaires iraniens contre l’Ayatollah, les mouvements progressistes comportent dans leurs rangs des musulman.e.s. Que ça plaise à celles et ceux qui, dans les médias ou ailleurs, voudrait faire du musulman une caricature exotique, faisant de tout.e étranger un.e musulman.e et de tout.e progressiste un.e athée. Pendant ce temps, au nom d’un réalisme de marché la convergence d’intérêt économiques se poursuit entre les grandes entreprises françaises et les promoteurs de l’islamisme, : Lafarge payant Daesh pour faire tourner coûte que coûte son usine en Syrie, vente d’arme de l’état français à l’Arabie Saoudite, complaisance avec le Qatar en accordant des exonérations de taxes dans l’immobilier à ses émirs, cadeaux de millions d’euros à l’islamiste Erdogan pour stopper les exilé.e.s du moyen-orient, militants identitaires vendant les arme servant aux attentats de 2015…

Contre la confusion du terme « islamo-gauchisme », luttons contre l’islamophobie, l’extrême-droite et l’État complice !

Tract Islamo-gauchisme